Hier nous aimions, et nous ne savions peut-être pas faire autrement, les vins puissants, taniques, boisés, faits pour le vieillissement. Mais la météo était plus fraîche.

L’élevage dans un contenant en bois (chêne principalement, acacia, châtaignier…) a le plus souvent été perçu comme l’apanage des vins de Bordeaux. Les nectars étaient ainsi enrichis par l’apport d’arômes toastés (voire brûlés) car cela plaisait aux critiques et aux buveurs / dégustateurs.

Élevage du vin : « Ensemble des soins à donner aux vins pour les amener à leur qualité optimale. » annonce le Larousse, qui fait ensuite le parallèle avec les petits enfants, les lapins et les visons (sic). J’adore. Nous allons donc ensemble visiter cette nurserie qui ne doit être que tendresse, câlin et chaleur (ce n’est pas moi qui le dis)

J’ai de la chance. Je n’ai fait aucune école d’œnologie ou de sommellerie. Non que je dénigre ces formations (j’ai bien été à l’école moi aussi pour apprendre des trucs que j’ai mis du temps à oublier), mais parce que cela me donne une liberté d’esprit et de pensée non influencée par un courant, une mode, un professeur. Et donc un biais.

En voici les premières bases. Ensuite si vous le souhaitez on ira un peu plus loin dans les paragraphes suivants… Tout d’abord il faut du bois. Mais pas n’importe lequel.

Le volume traditionnel d’un tonneau est… variable. Historiquement il dépend des régions et peut prendre différents noms plus ou moins poétiques. Généralement on parle de barriques à Bordeaux, et de fûts en Bourgogne… mais ce n’est pas si simple.