J’aime la Sardaigne.
J’aime son bord de mer ou plages et campagnes se donnent rendez-vous pour se baigner, à l’heure ou le bleu du ciel devient rose.
J’aime ses falaises abruptes qui surplombent la mer du côté du golfe d’Orosei, taillées dans le vif de la pierre par un couteau de titan.
J’aime ses odeurs entêtantes de myrte et de genièvre.
J’aime son bleu qui ne ressemble à aucun autre. On s’y plonge corps et âme.
J’aime le petit café serré servi sous les arcades le long du port de Cagliari, en attendant de me perdre volontairement dans les petites rues escarpées qui me feront découvrir un nouveau restaurant.
J’aime les poissons, calamari et pasta que l’on y sert généreusement, le plus souvent accompagnés de grandes lampées de vermentino et de cannaunau local.
Et soudain vous regardez la bouteille.
Giovanni Montisci. Mamoiada.
Où que vous soyez. Paris ou là-bas.
Un concentré des parfums de cette île sauvage et magnifique.
Impossible d’y échapper.
J’aime la Sardaigne.
A Mamoiada, dans le centre montagneux à l’abri du soleil, Giovanni cultive manuellement deux hectares de très vieilles vignes, dont certaines préphylloxériques. Des Cannaunau (grenache) d’une richesse insoupçonnable, à la fois frais et puissants. Unique au monde.