La « pépinière » de Cep
Dans la Pépinière vous ferez la connaissance de domaines inconnus ou très peu connus.
Je les ai rencontrés alors qu’ils débutaient, le plus souvent lors de leur premier millésime, et je m’y suis arrêté car j’ai senti que quelque chose s’y passait. J’y retrouvais dans les premiers mots échangés la sincérité évoquée précédemment, une proposition assez unique de vins, et surtout une énergie communicative qui m’a donné envie le leur suggérer un bout de chemin ensemble. Parfois les volumes proposés sont ridicules, ils n’auront jamais la surface nécessaire pour répondre à une demande élargie, ne seront peut-être jamais des stars internationales, mais les jus sont si beaux qu’ils méritent toute notre attention. Ce sont mes domaines de cœur, symboles de la raison d’être de Cep de Table.
Ils méritent votre attention….
N’y voyez aucune préférence dans leur ordre de rangement, ils sont simplement par ordre alphabétique.
Domaine des Alpilles- Alpilles
Le blason à l’entrée du domaine
Il était une fois une rencontre… Les fées se sont plaisir sur le berceau…
Cinq amis, fous de vins, animés d’un même projet, rencontrent Justine, qui venait de passer quatre ans à Trevallon avec Eloï. Adoubé par un tel mentor, et quand son papa possède des terres maraichères dans les Alpilles, du côté d’Aureille. Pourquoi ne pas y planter de la vigne ? Les décisions sont rapides. De belles sélections massales (devinez d’où…), des cépages qui peuvent paraître incongrus (du Chenin…), un pépiniériste de talent (Lilian Bérillon), de l’envie, beaucoup d’amour et de travail.
Le premier millésime vient d’être produit. La boucle est bouclée.
L’histoire est en marche. Elle est belle.
Et les bouteilles à la hauteur.
Clos des B – Saint Tropez
Gwendolyne B
Le Clos est situé sur les hauteurs de St Tropez, et a commencé sur le millésime 2020 avec 3 hectares de vignes à Grimaud. Sur le millésime 2023, d’autres parcelles de vignes récemment acquises à Ramatuelle rentrent en production.
Dès son origine, Gwendoline Berger (le premier B) et Jean-Jacques Branger (le second) ont misé sur le nature, le bio, sans intrant, loin des standards locaux ou les vins se boivent dans de larges bassines avec moultes glaçons.
Chaque jour ils travaillent à faire grandir l’image des vins de Provence.
Je les aime, eux comme leur jus, aussi je leur souhaite le succès qu’ils méritent.
Maison Damiano – Rhône Sud
Les premiers magnums de blanc
Je connais bien Romain (ex Directeur Technique de grands domaines voisins). Il sélectionne chez ses amis (et il en a beaucoup) les plus beaux jus et les assemble / élève dans des contenants qu’il aura lui-même choisi (barrique, amphore, porcelaine) pour en faire des cuvées délicieuses et originales. La gamme va s’étoffer progressivement, je suis à l’affût…
Par ici ici un Chateauneuf du Pape (du comte de Lauze, chut…), une clairette (Domaine d’Aigueville). Ou un Côté du Rhône 95% viognier (pas décadent du tout), un Pénates et Lares à base de clairette rose et sauvignon, un Red-Ish (presque rouge, à boire frais) sur Cinsault et caladoc. Free style et Fraîcheur comme j’aime les vins que je partage au printemps lors de mes apéritifs.
Et dernières cerises sur le gâteau déjà appétissant, les étiquettes sont originales, les cires colorées, les prix sympas.
Château L’Evèché – St Emilion
Jean Sébastien
Tout d’abord parce que c’est un mec comme je les aime. Investi, passionné, innovateur, qui peut passer deux heures à vous parler de ses dernières plantations Franc de Pied en dégustant avec vous un sympathique rognon ou ris de veau. Oui, nous aimons tous deux échanger sur les sujets qui nous passionnent devant une belle assiette et un verre rutilant d’un jus lumineux.
Je le connais depuis cinq ans maintenant, et j’essaie à chaque fois que je descends sur Bordeaux de le croiser au Château ou à Libourne. Sa passion du Franc de pied m’a interpelé. En deux mots, les vignes « franches de pied » sont des ceps « originaux », qui n’ont pas été greffés sur des « porte-greffes » américains, moins sensible au phylloxera, et donc plus proches du goût « original » du vin….
Depuis la cuvée Sanctum est née. Un OVNI local.
La Grande Ourse – Tulette
Amphores en porcelaine
Pascal Chalon, le vigneron de la Grande Ourse, est un personnage attachant.
Comme moi il aime les jeans et les blousons en cuir vintage. Et surtout il fait du bon vin. Super copain avec Olivier Tropet (Domaine Pique Basse), et Vincent Rochette (La Roche Audran), deux autres vignerons talentueux du coin, la bande des trois teste chaque année de nouveaux élevages et donc de nouvelles barriques. Il y a quelque temps, ils ont pris chacun un gros contenant d’une forêt spéciale, et à la dégustation… révélation et coup de coeur.
Le mourvèdre était incroyablement séducteur, et le grenache blanc prenait de la profondeur et de l’espace. Pascal m’a gentiment confié une quille ou deux que j’ai fait goûter lors d’une dégustation. Tous en voulaient.
Je me suis donc battu pour en avoir quelques cartons. Depuis un peu plus. L’URSA MAJOR devient ma référence dans la région. J’aime sa profondeur, j’aime le nom, j’aime tout court.
Chateau l’Hospital – Blayais
Le minuscule chai
Bruno Duhamel est un personnage très atypique, c’est pour cela que je l’aime beaucoup. Secondé par Christine son épouse il résiste de pied ferme à la désertification du Blayais, l’arrachage des vignes, les ventes de propriétés. Un caractère, un vrai.
Il réduit petit à petit sa propriété pour ne conserver que 3,5 hectares, et « rétrécis » sa gamme avec une cuvée de blanc et de rouge très originale (et aussi – surtout-) très bonne.
Il faut goûter à ce blanc étonnant, à ce rouge chantant.
Et si vous passer pas là-bas, appelez le de ma part, il a deux chambres d’hôtes.
Clos de Jacques – Alpilles
La parcelle de Marsanne
Aimeric est un bon pote, un ami aujourd’hui.
Trévallon a toujours été une icône pour moi, amateur de vins devant l’éternel. Aussi pouvoir un jour y entrer représentait l’ultime graal car je savais que le domaine recevait très peu. La première visite est gravée dans mon esprit. J’avais été reçu par Ostiane, accompagnée d’Aimeric, le maître de chai qui assistait le « maître » depuis plus de 15 ans. Dans la discussion j’ai parlé de Cep de Table… Brièvement.
Lors de notre seconde rencontre, il m’a simplement dit avec un petit sourire « je suis allé voir ton site, il y a de belles quilles… moi aussi je fais un peu de vin… »
Clos du Jas – Lirac
Les vignes de carignan centenaires
Gregory et le Clos du Jas tiennent une place particulière dans mes domaines « de coeur ».
Je débutais à la tonnellerie lorsque j’ai plongé mes lèvres dans son premier millésime. Il cherchait une barrique spéciale pour élever son blanc l’Aspre. Nous étions dans son minuscule chai, et Il m’observait d’un oeil à la fois attentif mais aussi inquiet car j’étais l’un des premiers. Coup de foudre immédiat, l’effet « poils » sur les bras. Depuis je ne l’ai jamais quitté, nous sommes devenus amis.
L’histoire pouvait commence et elle s’annonce belle. Un chapitre supplémetaire va s’écrire en Roussillon…
Domaine des Perchés – Cadillac
le chai « chapelle »
J’accompagne le domaine des Perchés depuis son début.
Carine et Sezaïg m’ont contacté il y a deux ans sur les conseils de Christophe Peyrus du Clos Marie pour que nous imaginions ensemble un élevage à la hauteur des ambitions et du potentiel du domaine. Les trois cuvées de blanc sortent cet hiver. Autant vous dire l’excitation de tous. Un premier millésime, une naissance.
Je les ai goûtés régulièrement, je peux vous assurer que le pari est réussi.
Associer l’Art et le Vin, faire du Beau et du Bon.
Flatter tous les sens sans exception. Tout en prenant de la hauteur. Tout en restant perchés !
Domaine LesChancel – Ventoux
les coquelicots
Je suis le domaine de Pierre Chancel depuis son premier millésime en 2020.
Idéalement situé au pied du Mont Ventoux, tous les blancs sont remarquables. Les vignes sont situées en altitude, chaque parcelle est élevée dans son propre contenant (généralement des demi-muids).
Des jus très tendus et d’une belle aromatique (carignan blanc et grenache noir vinifié en blanc en noir), de belles bouteilles de garde.
La Persévérance – Ventoux
Les vignes et le Mont Ventoux
Il y a peu, vers la fin de l’été 2025, je rendais visite à mon ami Aimeric Gaubert, le talentueux vigneron du Clos de Jacques (et Maître de Chai à Trevallon).
Lors du repas, il m’a fait découvrir à l’aveugle le premier millésime (car il sait que je suis à la recherche des pépites de demain) de son copain Charles Savariaud, entre autre Maitre de Chai au Domaine LesChancel (vous savez, le Récit blanc à base des trois grenaches que je propose également).
Charles lance une gamme de vins en monocépage sous sa marque la Persévérance et j’ai immédiatement été séduit par ce chenin. Une belle aromatique, un joli élevage qui me marque pas le vin mais l’embellit… Je lui ai bien évidemment passé immédiatement un coup de fil. Dans les jours qui ont suivi j’ai reçu ses autres cuvées afin de les goûter, et les voici.
Repaire du Mas Segur – Centre
Les vaches du plateau
Mathieu (Puel) est « architecte-vigneron ». Les terres familiales de son épouse surplombent le château et le village médiéval de Ségur le Chateau. Il y plante de la vigne, souhaitant remettre de la vitalité dans les sols et faire revivre une faune et flore diversifiés.
Les premiers jus vinifiés avec l’aide de François Chidaine en Loire sont splendides (cépage chenin) !
J’adore le lieu, le personnage et je suis certain que sa réputation va rapidement grandir.
Ravi de vous les faire découvrir.
Nicolas Senlanne – Languedoc
Les vignes de Nicolas
La première fois que j’ai eu Nicolas au téléphone, j’ai trouvé l’homme ambitieux « Je veux faire les meilleurs grenache du sud! ». Nous avons échangé à plusieurs reprises au téléphone avant de faire vraiment connaissance chez lui à Balaruc dans l’Hérault (non loin de Frontignan et de l’étang de Thau). Et tout ce que fait Nicolas est drôlement bon. Effectivement sa cuvée phare a reçu un très bel accueil de la part des dégustateurs pro (la cuvée Arsis, vieilles vignes de grenache sur sable). Les autres cuvées méritent également la meilleure attention, un blanc au top, une Syrah qui donne le meilleur d’elle au bout d’un an de bouteille, un carignan acidulé comme il faut. Chaque cuvée possède sa propre identité.
Seul point noir, les cuvées sont microscopiques (moins de 1000 bouteilles chacune), très peu distribuées, aussi les quantités restreintes. Les jus sont très « propres », aucun intrant, uniquement des levures indigènes, un élevage pas intrusif, zéro filtration à la mise… Tout est fait pour vous donner le meilleur du terroir !
Domaine Vendôme – Crozes H.
L’arrivée au chai
J’ai rapidement connu Romain car son oenologue conseil Emmanuel Gagnepain a fait appel à moi et ma tonnellerie dès le deuxième millésime. J’ai donc eu la chance de participer au début de l’aventure, qui s’annonce très belle. Les premiers millésimes proposés (2022 pour les Crozes et 2023 pour les IGP) sont particulièrement réussis. 2023 s’annonce également extrêmement bon.
L’aventure a débuté il y a plusieurs générations, dans le domaine de l’exploitation arboricole à Larnage dans la Drôme, en famille. Dans la tradition de l’agriculture de la région, la Ferme Vendome cultive plus de 20 hectares de champs d’abricotiers et de cerisiers. À ceci s’ajoutent des champs de lavandes et des truffières.
En parallèle un nouvel essor est lancé avec la culture de la vigne sur une quinzaine d’hectares, premières vinification en 2020 /2021.
Belle découverte à vous !
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9h-20h du Lundi au Samedi















