Dégustation du 26 septembre 2024
Afin de ne rater aucun évènement, n’oubliez pas de vous inscrire à mon billet d’humeur.
Tout d’abord trois blancs, un erbaluce (lumière de l’aube en italien) piémontais pour nous mettre en bouche. Petite fleurs du printemps très agréables.
Puis la nouvelle cuvée de Mathieu Puel, Apogée 2023, un chenin correzien « parrainé » par Francois Chidaine. Tension, vivacité, arômes assez typés Savennieres.
Ensuite, pas prévu au programme, Ursa major 2022( grande ourse) de Pascal Chalon (Rhône sud), grenache blanc et gris élevé en demi-muid. La révélation, la claque, un très grand vin d’une profondeur interstellaire (d’où son nom!)
Sur les rouges , un premier triptyque italien piemontais de chez Davide Carlone : un 100% Vespolina au arômes de poivre et de fleur (le cépage qui comme la syrah possède dans son ADAN la rotundone, composé aromatique qui dégage d’intenses notes épicées), puis un Boca 2020, 90% nebbiolo et 10% vespolina, déjà bien ouvert, l’un des tops de la soirée. Pour finir la cuvée spéciale Adele. Grande profondeur, potentiel de 20 ans de garde minimum, mais encore fermé malgré un long carafage.
Ensuite un rouge mystère pour les invités, la cuvee Arsis de Nicolas Senlanne. 100% grenache, 100% bombe atomique ! Exceptionnel. Sans doute la bouteille de la soirée.
Devant tant d’emoi j’ai rajouté deux blancs en fin de dégustations (sur le fromage). La cuvée rarissime du Domaine LesChancel dans le Luberon, L’Evrest, à base de Chenin et de carignan blanc. Très surprenant, très très bon.
Et pour terminer, le bonbon, la cerise sur la gâteau, le Modestu de Giovanni Montisci, sur cépage Granazza, cépage autochtone sarde, 200 bouteilles produites. Un régal absolu. Ecorce d’orange, abricot, sec et doux à la fois. Un vin de macération comme je les aime.
