Aimeric est devenu un bon pote, un ami.

Et pourtant j’étais loin de l’imaginer quelques mois auparavant.

Trévallon a toujours été une icône dans moi, amateur de vins, aussi pouvoir un jour y entrer représentait l’ultime graal car le domaine reçoit très peu. La personnalité d’Eloï, son histoire incroyable, le domaine provençal caché dans les montagnes des Alpilles, la rareté des bouteilles. Un mythe.

La première visite est gravée dans mon esprit. J’avais été reçu par Ostiane, qui était accompagnée d’Aimeric, le maître de chai qui assistait le « maître » depuis plus de 15 ans. Dans la discussion j’ai parlé de Cep de Table… Brièvement.

Lors de notre seconde rencontre (j’y vais désormais régulièrement), il m’a simplement dit avec un petit sourire « je suis allé voir ton site, il y a de belles quilles… moi aussi je fais un peu de vin… »

Aimeric m’a fait goûter à ses premiers essais du Clos de Jacques rouge (pas commercialisé). J’ai été emballé. Il m’a parlé du blanc à venir. Nous avons échangé des bouteilles que nous aimions. Je l’ai naturellement invité à Paris pour ma première journée des « Week-ends de Cep ».

L’histoire pouvait commencer.