Bercé par la mer, façonné par la terre
Je laisse la parole à Nicolas :
« J’en suis convaincu, pour faire de grands vins, la nature doit pouvoir s’exprimer en toute liberté. Il faut l’écouter, essayer de la comprendre et tenter de la guider. Sans la contraindre. Avec un impact minimal. Il faut laisser les vins s’ouvrir et se sublimer. Il faut laisser le temps à la nature de faire son œuvre. Simplement.«
La première fois que j’ai eu Nicolas au téléphone, j’ai trouvé l’homme ambitieux « Je veux faire les meilleurs grenache du sud ! « .
Nous avons échangé à plusieurs reprises au téléphone avant de faire vraiment connaissance chez lui à Balaruc dans l’Hérault (non loin de Frontignan et de l’étang de Thau). Et tout ce que fait Nicolas est drôlement bon. Effectivement sa cuvée phare a reçu un très bel accueil de la part des dégustateurs pro (la cuvée Arsis, vieilles vignes de grenache sur sable). Les autres cuvées méritent également la meilleure attention, un blanc au top, une Syrah qui donne le meilleur d’elle au bout d’un an de bouteille, un carignan acidulé comme il faut. Chaque cuvée possède sa propre identité.
Un seul point noir, les cuvées sont microscopiques (moins de 1000 bouteilles chacune), très peu distribuées, aussi les quantités restreintes. Les jus sont très « propres », aucun intrant, uniquement des levures indigènes, un élevage pas intrusif, zéro filtration à la mise… Tout est fait pour vous donner le meilleur du terroir !